đŸŽ€Berlusconi gagne toujours, il a finalement dit le dernier mot

(par Massimiliano D'Elia) Silvio Berlusconi, une fois de plus, monte sur scÚne, dans l'un des moments les plus délicats pour le pays, et a finalement été le "sauveur" de l'irréparable, de l'échec de plus de 60 jours de consultations inutiles. Qui sait ce que les promesses sous la table ont vraiment convaincu le chevalier de changer de cap. Sûrement la menace du M5S sur les diffuseurs Mediaset tombera dans l'oubli, puis il y a la question de Dell'Utri (en prison pour concurrence extérieure avec la mafia). Apparemment, pendant les consultations, Berlusconi en a parlé au président Mattarella. Nous ne serions pas surpris si, dans un certain temps, Dell'Utri pouvait profiter d'une amnistie du président de la République. Pour le bien du pays peu importe, l'important est de le faire immédiatement, sinon la France et l'Allemagne continueront à gouverner le sort de l'Europe à la sauce franco-allemande.

La déclaration de cette nuit du leader de Forza Italia, Silvio Berlusconi

Le pays attend un gouvernement depuis des mois. Je crois toujours que la solution des plus crises naturelles, plus logique, plus en accord avec le mandat des électeurs serait un gouvernement de centre-droit, la coalition qui a prévalu lors des élections, dirigé par un membre indiqué par la Ligue, gouvernement qui certainement trouvé au Parlement les votes nécessaires pour gouverner. Cette route n'était pas considérée praticable par le chef de l'Etat.

Je le reconnais.

Pour notre part, nous n'avons placé et nous ne mettons notre veto à personne, mais - face aux perspectives qui se dessinent - nous ne pouvons aujourd'hui donner notre consentement à un gouvernement qui inclut le Mouvement cinq étoiles, qui a également montré ces derniÚres semaines qu'il n'a pas la maturité politique pour assumer cette responsabilité.

Nous l'avons toujours dit, et en ce qui nous concerne, il n'a mĂȘme jamais entamĂ© de nĂ©gociations, ni de nature politique, ni de personnes ou de missions Ă  attribuer.
Si, cependant, une autre force politique de la coalition de centre-droit estime qu'elle assume la responsabilité de créer un gouvernement avec les cinq étoiles, nous notons avec respect pour le choix. Ce n'est certainement pas à nous de veto ou de préjugé.
Dans ce cas, nous ne manquerons pas de voter la confiance, mais nous évaluerons avec sérénité et sans parti pris le travail du gouvernement qui viendra à terme, le soutien équitable, comme nous l'avons toujours fait, les mesures qui sont conformes au programme de centre-droit et nous allons considérer les bénéfices pour les Italiens.
Si, en revanche, ce gouvernement ne pouvait pas naßtre, personne ne pourra nous utiliser comme alibi face à l'incapacité - ou l'impossibilité objective - de trouver des accords entre des forces politiques trÚs différentes.
Nous ne pouvons pas plus nous demander, au nom des engagements que nous avons pris avec les Ă©lecteurs.
Tout cela ne marque pas la fin de l'alliance de centre-droit: les nombreuses collaborations restent au sein des gouvernements régionaux et locaux, reste une histoire commune, reste l'engagement commun pris avec les électeurs.
Nous continuons Ă  travailler pour revenir Ă  la victoire, mais surtout parce que nous retournons Ă  l'Italie.

đŸŽ€Berlusconi gagne toujours, il a finalement dit le dernier mot