Di Maio da Pomigliano d'Arco: c'est ma responsabilité

Dans la division parlementaire tripartite, Di Maio affirme que le M5S est au cœur de la constitution d'une majorité gouvernementale. «Nous ne sommes pas une force territoriale comme la Ligue, nous sommes une force nationale et nous sommes forcément projetés vers le gouvernement», est l'offensive que Luigi Di Maio, dans son premier discours en tant que leader post-vote à Pomigliano d'Arco. Di Maio rappelle que "ce sont les autres qui doivent parler au M5S" et met dans l'assiette les points de son programme, à commencer par ceux déjà annoncés lors de la campagne électorale. Une gamme de sujets à partir de la famille, du chômage et de l'aide à la retraite. Capable d'ouvrir des négociations à droite et à gauche. Et aussi profiter de l'aide que les entrepreneurs lui apportent pendant ces heures. «J'ai entendu beaucoup d'appréciation de la part d'environnements pas proches de nous. Je les accueille sans malentendus ni polémiques, le M5S est ouvert », souligne Di Maio. «Il y a un leader politique» qui décide avec qui engager le dialogue, prévient Beppe Grillo. Pour le reste, Grillo semble accepter volontiers la tactique politique du leader politique. »L'espèce qui survit n'est pas la plus forte mais celle qui s'adapte le mieux. Nous sommes donc un peu démocrates-chrétiens, un peu à droite, un peu à gauche, un peu au centre… nous pouvons nous adapter », dit le garant. Le Mouvement à ce stade ne fera aucun faux pas: "Comme l'a rappelé le leader politique lui-même, le M5S est ouvert au dialogue avec toutes les forces politiques qui seront présentes au Parlement" précisent les 5 étoiles dans un communiqué où Di Maio souligne: " nous ne sommes ni de droite ni de gauche, c'est notre force ». Des mots qui viennent alors que tout le monde, en ce moment, semble sentir l'existence d'une préférence pour le dialogue à gauche. Et la rapidité avec laquelle le Parti démocrate est vissé laisse place à des conjectures qui se soudent à l'analyse de la composition de l'équipe gouvernementale décidée par les 5 étoiles. Beaucoup de choses semblent aller dans cette direction: les ministres candidats qui, dans certains cas, viennent d'environnements démoniaques, des recettes économiques keynésiennes qui, à gauche, ne déplaisent pas. Et la cour qui vient déjà de nombreux représentants du centre-gauche, de Michele Emiliano au Piémontais Sergio Chiamparino qui se souvient: «le dialogue avec eux tous les jours. Il n'y a pas de tabou à dissiper ». Mais les signaux viennent aussi du centre-droit. «M5S et Lega ont gagné les élections et doivent gouverner», précise Roberto Maroni et aussi le directeur économique de la Lega, Claudio Borghi, ouvre la possibilité d'un gouvernement composé du centre-droit et du Mouvement des cinq étoiles. Avec l'exploit des votes, avec la salle comble faite en Sicile (où les M5 n'ont même pas assez de candidats pour être élus) et dans les Pouilles, courtisé par la droite et la gauche et après avoir adressé son message rassurant aux marchés financiers, Di Maio maintenant il regarde le Colle. Pour le moment, il n'y a aucun contact d'aucune sorte mais ce que le Mouvement considère comme un droit, et ce qu'il attend, c'est la tâche d'essayer de former un gouvernement.

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