La conférence Afrique-Italie a débuté aujourd'hui à la Farnesina en présence des plus hauts bureaux de l'État et de représentants de tous les pays africains. Le président de la République, Sergio Mattarella, a ouvert les travaux qui seront clôturés par le Premier ministre, Giuseppe Conte.
Emanuela Del Re sur le messager dresse un bilan du continent noir où elle met en lumière la croissance démographique record qui verra les Africains représenter 20% de la population mondiale en 2050. En Afrique subsaharienne, le PIB a augmenté de 2,8% en 2017 avec une accélération estimé à 3,4% en 2018. Autre fait très intéressant pour l'Italie, le continent africain se tourne de plus en plus vers le Bel Paese comme une référence culturelle et comme un système à prendre comme référence. En fait, ce n'est pas un hasard si les exportations italiennes vers l'ensemble de la zone ont augmenté de 5,5% en 2018.
Le plan d'investissement extérieur européen met fortement l'accent sur le continent africain et place l'activité de la coopération italienne au premier plan pour faciliter le processus, en harmonie avec les objectifs du programme de développement durable à l'horizon 2030. 42% des fonds de coopération gérés par la Farnesina et les Aics sont destinés à des interventions en Afrique. Aide humanitaire, éducation, gouvernance, alimentation, infrastructures, tels sont les principaux domaines d'intervention.
Un exemple concret du désir d'italianité est donné par le fait que deux des plus grandes écoles italiennes du monde sont situées en Éthiopie et en Érythrée. La Somalie, en revanche, souhaiterait étendre les activités de l'Université nationale à travers un projet italien.
L’Italie a de bonnes chances de mettre en œuvre un plan d’aide concret visant à rapprocher le continent africain de l’Europe. L’intérêt italien est d’aider les pays africains sur leur territoire à atténuer la pression sur les pays d’Afrique du Nord.