La police d'État de Bari a arrêté un citoyen algérien pour participation à l'association à des fins de terrorisme international ISIS / DAESH.
Les enquêteurs de la DIGOS - Section antiterroriste - de la préfecture de police de Bari, appuyés par le personnel du Service de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme extérieur de la Direction centrale de la police de prévention / UCIGOS, dans le cadre de la surveillance des invités du Centre de Rapatriement Permanent de Bari-Palese a mené une activité de police préventive, qui a ensuite abouti à une activité judiciaire, contre le citoyen algérien TA
L'étranger, originaire du CPR de Turin et déjà destinataire de l'arrêté d'expulsion du préfet de Milan le 23 décembre 2018, avait été arrêté dans la capitale lombarde pour délit contre les biens; en outre, il a été dénoncé à Schengen et à Interpol par les autorités britanniques et françaises pour «activités liées au terrorisme».
Lors de son séjour au CPR de Bari, le DIGOS de la capitale des Pouilles a mené des investigations approfondies déléguées par la Direction du District Anti-Mafia de Bari, d'où est née la volonté du TA algérien de rentrer en France.
Avant l'expiration des durées maximales de séjour dans le Centre susmentionné, la DDA de Bari avait ordonné, le 18 juin 2019, son arrestation pour les délits d'utilisation, de possession et de fabrication de faux et / ou de contrefaçon de documents (articles 110 et 497 Bis 2e paragraphe du code pénal italien).
Pour ces crimes, TA a été condamné, en première instance, à une peine du 17 mars 2020 à 2 ans et 8 mois d'emprisonnement; en deuxième instance, la cour d'appel de Bari - III section pénale - le 28/01/2021 a réduit la peine à 2 ans d'emprisonnement.
Les investigations complémentaires dirigées par le DDA et confiées aux enquêteurs du DIGOS de Bari, menées à la fois avec des interceptions environnementales dans la prison de Bari, et avec l'analyse du téléphone saisi en Algérie, et grâce à la Coordination d'Eurojust, qui a coordonné et facilité la coopération internationale avec les autorités françaises et belges, ont permis d'acquérir de sérieuses preuves de culpabilité envers l'Algérien concernant sa responsabilité dans le crime de participation à l'organisation terroriste ISIS et son activité de soutien direct aux auteurs des attentats terroristes de le théâtre Bataclan, Stade de France et de ceux concentrés dans les I, X et XI arrondissements de Paris du 13 novembre 2015. (Art. 61, 270 Bis et 270 Sexies cp)
En vertu de ces preuves, le 3 mars, la direction du district anti-mafia de Bari a émis un nouvel ordre d'arrêt contre TA pour participation à l'association terroriste internationale ISIS-DAESH, validé le 5 mars par le GIP du tribunal de Bari, avec le application simultanée de la mesure de précaution en prison.