Conte: "L'Italie a fait la" cuillère "en Hollande"

Les dirigeants européens sont parvenus à l'accord historique sur le fonds de relance et le budget de l'UE 2021-2027 au terme d'une négociation record qui a duré quatre jours et quatre nuits. Il s’agit du plus long sommet de l’histoire de l’Union européenne. Le Fonds de relance dispose d'une dotation de 750 milliards d'euros, dont 390 milliards de subventions, subventions non remboursables. Le budget 2021-27 a été fixé à 1.074 milliard.

L'Italie limite les dommages et perd, par rapport au plan initial, seulement moins de 4 milliards de subventions, atteignant 81 et gagne au contraire près de 40 milliards de prêts, pour un total de 127 milliards. L'Italie sera le premier bénéficiaire, suivie de l'Espagne. Les ressources des euro-obligations arriveront au deuxième trimestre 2021, mais seront également utilisées rétroactivement pour les dépenses couvertes à partir de février 2020, depuis le début de l'épidémie en Europe.

L'accord de gouvernance

Sur la question la plus épineuse, celle de la gouvernance, un accord a été trouvé: lorsqu'un gouvernement présente son plan national de réforme, la Commission décide dans un délai de deux mois de le promouvoir (en tenant compte d'une série d'éléments, tels que la numérisation et les politiques environnementales mais pas seulement), puis un vote à la majorité qualifiée viendra également. Dans la pratique, un groupe de pays représentant 35% de la population pourra bloquer le plan pour obtenir un financement. Une conquête «mutilée» pour Rutte, ainsi que le super frein d'urgence qui peut être appliqué lorsque le respect des objectifs intermédiaires est vérifié. Le processus ne peut durer plus de trois mois et le dernier mot reviendra toujours à la Commission. Le Premier ministre néerlandais Rutte a insisté pour donner la gouvernance au Conseil de l'UE où un seul chef d'État ou de gouvernement aurait pu opposer son veto aux plans de développement des États individuels.

Conte lors de la conférence de presse à l'issue du Conseil européen: "Nous aurons une grande responsabilité, avec 209 milliards, nous avons l'opportunité de redémarrer l'Italie avec force et de changer le visage du pays. Maintenant, nous devons courir. Nous sommes satisfaits: nous avons approuvé un plan de relance ambitieux et adéquat pour la crise que nous traversons. Nous y sommes parvenus en protégeant la dignité de notre pays et l’autonomie des institutions communautaires.Le fonds de relance est la priorité et j'espère qu'il peut aider à détourner l'attention morbide autour du MES ". "Je souligne et remercie le soutien de tous les ministres, de la majorité et de l'opposition, notamment d'une partie". «Je remercie particulièrement les Italiens,« je suis fier d'être italien ».

Emmanuel Macron il parle de "conclusions historiques" d'un "sommet difficile" avec "différentes visions de l'Europe". Le chancelier allemand Angela Merkel stipule que "L'Europe a montré qu'elle était capable d'ouvrir de nouveaux horizons dans une situation aussi particulière. "

Le président de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, souligne comment un "paquet sans précédent: le mécanisme de relance et de résilience est établi de manière très claire: il est volontaire, mais ceux qui y accèdent doivent s'aligner sur le semestre européen et les recommandations aux pays. Jusqu'à présent, il appartenait uniquement aux pays de les respecter ou non, mais maintenant les recommandations sont liées aux subventions et aux prêts potentiels. "

Sur Facebook le ministre des Affaires européennes, Enzo Amendola: «Nous sommes parvenus à un accord historique après 4 jours et 4 nuits de négociations difficiles. L'égoïsme et les veto mettaient en péril l'avenir de l'Europe, mais l'Italie est déterminée ».

Alors sur Twitter le commissaire européen à l'économie Paulo Gentiloni : "L'Le sommet infini est fini avec une compréhension. Celui du plan NextGenerationEu est la décision économique la plus importante depuis l'introduction de l'euro. Pour la Commission qui a proposé le plan, le défi le plus difficile commence. L'Europe est plus forte que ses propres divisions ».

Satisfaction également pour le président du Conseil européen, Charles Michel: "Nous l'avons fait. Nous avons réussi. L'Europe est solide, elle est unie.

https://www.facebook.com/GiuseppeConte64/videos/322676132235411/

 

Conte: "L'Italie a fait la" cuillère "en Hollande"