Conte parle aux Italiens pour envoyer des messages à Di Maio et Salvini

"A 18.15hXNUMX, je tiendrai une conférence de presse au Palazzo Chigi, j'ai des choses importantes à vous dire à tous".

C'est ainsi que le Premier ministre Giuseppe #Conte annonce l'heure de la conférence de presse invitant, sur Twitter, à le suivre en "live streaming" sur sa page Facebook. 

Le Premier ministre Giuseppe Conte joue la dernière carte pour lui-même et pour le gouvernement. Si le cap n'est pas changé, il est inévitable de retourner tôt aux urnes. On pourrait définir que c'est le dernier recours, après quoi le mot passera au Quirinal.

Matteo Salvini semble être le plus serein de tous, car il se sent soutenu par les Italiens et insiste pour que les mesures chères à la Ligue soient portées au port.

Dans le discours Conte, écrit l'Ansa, il rappellera les choses faites cette année par le gouvernement. La responsabilité et la dignité seront deux mots clés. Où par responsabilité on entend avant tout attention aux dossiers, aux choses à faire plutôt qu'à une campagne électorale permanente. Dans la dignité, cependant, le Premier ministre pourrait identifier la condition sine qua non de la continuation de l'ère jaune-vert. Le tableau, en effet, est sombre. Un sommet tripartite - avec le MDP conséquent - ne devrait pas se tenir avant vendredi, également parce que jusqu'à jeudi, Salvini sera impliqué dans la campagne pour le scrutin, un tournant possible, dans la stratégie de la Ligue, pour comprendre aussi ce qu'il faut faire avec le gouvernement.

En attendant, le ministre de l'Intérieur également à ces heures ne manque pas une occasion de mettre des conditions sur le M5S en alignant ce match de match qui émerge depuis des jours. Et, dans le même temps, les relations entre Salvini et les deux ministres techniques, Giovanni Tria et Enzo Moavero Milanesi semblent se rapprocher, comme en témoigne la longue conversation enregistrée, sous les yeux des caméras, lors du défilé des Forums Impériaux.

Di Maio pourrait également faire partie de ce "match game", déterminé à fournir le moins d'alibis possible à son allié. Mais son Mouvement frémit. Et, sans surprise, la poussée du président de la Chambre Roberto Fico le 2 juin ("Je la dédie aux migrants et aux Roms") a énormément irrité le leader du M5S, faisant resurgir le fossé entre gouvernants et orthodoxes. Les forces centrifuges, sur les mesures surtout, sont à portée de main. A commencer par les déblocages-yards, qui débarqueront mercredi à la Chambre dans un Sénat où languit la majorité M5S-Lega. Et là où l'amendement de la Ligue du Nord sur la suspension de deux ans du code des marchés entraînera de nouvelles turbulences dans le Mouvement.

Après tout, dans les groupes M5S, le sentiment que Salvini a maintenant décidé de voter est palpable. «Votez-vous le 29 septembre? Non, d'abord », est la blague qui circule en ces heures. Au Quirinal, cependant, l'hypothèse est sérieusement évaluée. En cas de crise, le chemin sera linéaire, avec des consultations et, en cas d'absence d'accord, la convocation de nouvelles élections. Quand? En septembre, c'est-à-dire raisonnablement en avance sur une manœuvre qui s'annonce très compliquée.

 

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