"Ce sera une négociation difficile mais nous y ferons face avec une grande détermination, la nouvelle PAC doit être au service du premier secteur, assurant le développement des exploitations agricoles italiennes". Le ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Forêts, Gian Marco Centinaio, commente le début du débat sur la nouvelle politique agricole commune 2021-2027, qui débutera au Conseil lundi prochain à Luxembourg.
«Le premier engagement - poursuit Centinaio - sera celui relatif à la disponibilité financière; les propositions de réduction des deux piliers contenues dans le cadre financier proposé (CFP) nous inquiètent et nous voient contre; il est nécessaire de préserver autant que possible le budget agricole affecté à la PAC et sur ce point nous nous associerons aux pays désireux de «garder une trace» des ressources. Plutôt que d’augmenter la contribution des États membres pour répondre aux nouvelles priorités de l’UE, je pense qu’il convient de récupérer les économies réalisées au sein des postes du budget communautaire qui se sont révélés peu utiles aux besoins des citoyens européens. J'apprécie la nouvelle "liberté de manœuvre" accordée aux États membres pour mieux définir les objectifs en fonction des besoins du territoire, sachant qu'ils devront être gérés de manière simple; la condition non négociable sera celle de pouvoir éliminer une grande partie du fardeau bureaucratique qui étouffe nos fermes.
J'ai l'intention - conclut le ministre Centinaio - de faire des alliances pour cette longue négociation avec les pays qui partagent un modèle de production semblable au nôtre et qui ont nos propres besoins; un modèle qui a été jusqu'ici trop souvent pénalisé par Bruxelles et que, au contraire, j'ai l'intention de protéger, comme le revenu des agriculteurs italiens ».