Soutien DL : Rafraîchissements "brûlés" pour payer les impôts en juin

Si, avec les deux décrets de soutien approuvés ces derniers mois, le gouvernement Draghi sera appelé à verser aux entreprises et aux numéros de TVA environ 21,4 milliards d'euros de contributions non remboursables, en revanche, les activités économiques verseront près de 19 milliards d'euros aux l'administration fiscale d'ici la fin de ce mois pour respecter les échéances fixées par le calendrier fiscal. Cela a été rapporté par le Bureau des études de la CGIA.

Bref, en comparant ces grands nombres, on peut affirmer, avec une grande amertume, que si de nombreux chefs d'entreprise reçoivent peu d'aides et avec un retard important, ils devront les restituer immédiatement à l'expéditeur, c'est-à-dire à l'État, pour verser des avances et soldes de l'Ires, de l'Imu, de l'IRPEF.

Il est clair que nous ne faisons que comparer les soldes. Pourtant, si d'une main ils vous donnent des rafraîchissements et de l'autre ils les reprennent presque tous par l'impôt, rien ne change pour l'Etat, mais pour de nombreuses petites entreprises, épuisées par la crise, les difficultés sont vouées à s'accroître, alimentant la soupçon parmi les entrepreneurs d'être victimes d'une grande moquerie.

Évidemment, parmi les entreprises et les numéros de TVA qui seront appelés pour respecter les délais fiscaux, il y a celles qui ont reçu ou recevront les rafraîchissements car elles sont bénéficiaires des mesures élaborées par le Gouvernement, mais aussi celles qui n'ont pas subi de problèmes majeurs de Covid et donc ils n'ont pas reçu et ne recevront aucune subvention.

Dans le cas contraire, les recettes fiscales de juin, telles qu'estimées dans cette élaboration, comprendront la "contribution" fiscale de toutes les activités qui, bien qu'ayant subi des pertes importantes de chiffre d'affaires, mais inférieures au seuil de 30 pour cent, ne percevront rien, ou de les sociétés de production ou de services qui, bien qu'ayant enregistré un effondrement de leur chiffre d'affaires de plus de 30 %, ne peuvent bénéficier d'aucune contribution non remboursable car elles réalisent un chiffre d'affaires annuel de plus de 10 millions d'euros.

D'un point de vue méthodologique, rapporte le Bureau d'études du CGIA, les recettes fiscales estimées (égales à 18,9 milliards d'euros) ont été calculées en supposant que le nombre d'entreprises payantes en ce mois de juin est conforme à celui enregistré les années précédentes. Aussi, à la lumière des données présentées ces derniers mois par le ministère de l'Économie et des Finances relatives à la facturation électronique 2020, une réduction de 11,5% des revenus des entreprises (Snc, Srl, Spa, etc.) a été estimée. pour cent de personnes physiques (entreprises individuelles).

Enfin, dans le calcul du chiffre d'affaires attribuable à la première tranche de l'IMU 2021, l'estimation a été diminuée de 445 millions d'euros qui correspondent aux exonérations instaurées par le Gouvernement au profit de certaines activités durement touchées par les mesures de confinement instaurées ces dernières années. mois (hôtels, pensions, foires, cinémas, discothèques, théâtres, etc.).

Si, selon toute vraisemblance, les aides des 2 décrets d'accompagnement seront "brûlées" pour respecter les échéances fiscales du seul mois de juin, la CGIA réitère la nécessité d'une réduction à zéro de la pression fiscale pour l'année en cours. Cette baisse générale des impôts et des recettes pour l'année en cours coûterait au fisc entre 28/30 milliards d'euros. Une estimation qui a été calculée en supposant permettre à toutes les activités économiques ayant un chiffre d'affaires en 2019 inférieur à un million d'euros de ne pas payer d'impôt sur le revenu des personnes physiques, IRES et IMU sur les entrepôts pour l'année en cours.

Ces petites entreprises, dans l'attente de la nécessaire réforme fiscale, devraient encore payer des impôts locaux, afin de ne pas causer de nouveaux problèmes de liquidités aux maires et gouverneurs. Avec une fiscalité allégée (cf. graphique 1), ils pourraient opérer au second semestre avec moins d'anxiété, moins de stress et plus de sérénité. Non seulement cela, mais avec 28/30 milliards économisés, nous jetterons les bases d'un redémarrage durable de l'économie du pays. On a compris qu'en grande partie, les fonds ne manquent pas pour mettre en œuvre cette mesure : si sur les 21,4 milliards de rafraîchissements sortants, 19 de taxes sont reversés à l'État, près des 2/3 des dépenses relatives à la réduction à zéro des pour l'année en cours il est pratiquement assuré.

Soutien DL : Rafraîchissements "brûlés" pour payer les impôts en juin

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