La Turquie apprécie grandement la position du pape François sur la question de Jérusalem. Le président turc l'a dit, Recep Tayyip Erdogan, lors d'une conférence de presse à la veille de sa visite au Vatican, au cours de laquelle il a publiquement exprimé sa gratitude pour la position prise par le Pape sur la délicate question de Jérusalem.
Le Pontife a une "approche positive" du problème de Jérusalem, ce qui est important pour la Turquie car cela montre que "nous pouvons travailler avec lui en tant que chef du christianisme", a déclaré Erdogan. Parmi les sujets que le chef de l'Etat turc discutera avec le pape François, en plus de Jérusalem, figurent la question palestinienne, la Syrie, l'Irak, la lutte contre le terrorisme, le problème des réfugiés et l'aide humanitaire.
Pour le président turc, la visite au Vatican est "une opportunité significative pour attirer l'attention sur des valeurs humanitaires communes et pour offrir des messages de paix et d'amitié".
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Erdogan a ensuite déclaré qu'il discuterait également avec le Pape de la lutte contre l'islamophobie et de la vague de racisme observée dans le monde occidental. Faisant référence en particulier à l'attaque raciste qui a eu lieu à Macerata le 3 février, Erdogan a déclaré que le fait démontre "l'ampleur de la menace de xénophobie".
Selon le président turc, "il n'y a pas de différence entre les attaques d'organisations terroristes et ces attaques racistes". De plus, poursuit Erdogan, "durant cette période de danger, les attaques contre les mosquées, les lieux de prière et les entreprises musulmanes augmentent, atteignant parfois le nettoyage ethnique".
Pour le président turc, contre de tels événements, "nous devons prendre une position ferme". En matière de religion, Erdogan a alors déclaré que "pendant des siècles, la Turquie a été un lieu de liberté pour tous les opprimés à cause de leur foi. Aujourd'hui, les adeptes de chaque credo coexistent en paix dans notre pays ". La Turquie est déterminée à "protéger et renforcer ce climat de liberté".
(Nova)