Fintech, banques: démarrer la blockchain en Italie

La mise à jour de l'accord pour la tenue de comptes mutuels entre banques en ce qui concerne le chèque interbancaire a été approuvée. En perspective, cela permet au processus Spunta d'être entièrement mis en œuvre d'une nouvelle manière, c'est-à-dire en utilisant la technologie basée sur les registres distribués, la technologie dite du livre distribué (DLT), à partir du 1er mars de l'année prochaine. Il s'agit donc d'une blockchain pour les banques opérant en Italie. Un nouveau pas en avant dans l'utilisation concrète de la blockchain. Spunta Project, le programme coordonné par #Abi Lab, Le centre de recherche et d'innovation de la banque, promu par l'Association bancaire italienne, a en réalité pour objectif d'appliquer le DLT aux processus interbancaires. L’objectif est une plus grande visibilité des informations, une plus grande rapidité d’exécution et la possibilité de contrôles directement sur l’application. Et ceci avec les partenaires techniques NTT Data et Sia, ainsi que Corda di R3 pour la plate-forme. Les nœuds, nés pour la Spunta, peuvent alors représenter des structures opérationnelles pour d'autres fonctionnalités.

Le chèque interbancaire
Le processus Spunta est l'ensemble des activités permettant de rapprocher les flux et les opérations donnant lieu à des écritures dans les comptes mutuels italiens. Ce domaine comprend également la gestion des personnes suspendues, par le biais d'actions visant à atteindre leur logement.
Les banques et Abi Lab ont travaillé sur le projet Spunta dans le but de simplifier et de normaliser le processus de rapprochement bancaire au niveau national, en prévoyant l’utilisation de technologies reposant sur des registres distribués, précisément la blockchain Dlt. Les enquêtes menées ont conduit à la mise à jour de l’Accord dans le chapitre consacré à ce sujet.

Les nouveaux principes
Les bases des nouvelles opérations sont:
visibilité totale des mouvements propres et des contreparties; rapidité de gestion des flux relatifs aux comptes réciproques, avec rapprochement quotidien au lieu mensuel; partage des règles de vérification des mouvements de manière symétrique entre les banques contreparties; gestion intégrée des communications et des processus en cas de déséquilibre.
Sur la base des dispositions mises à jour de l'accord, à partir de 1, 2020 implémentera la transition progressive du contrôle traditionnel à celui basé sur la technologie de blockchain DLL.

Investissements dans les TIC
Selon la dernière enquête ABI-CIPA sur l'informatique dans le secteur bancaire italien de 2018, les investissements en informatique ont augmenté de 5,7%, poursuivant la tendance de croissance déjà observée à partir de 2014. En valeur, en 2017 Le TCO (Total Cost of Ownership) a dépassé le seuil de 4,2 milliards d'euros, restant quasiment stable en 2018.
Le rôle central attribué à la technologie et la volonté constante d'innovation du secteur bancaire italien sont également confirmés par le rapport 14 ° ABI Lab: pour 88,5% des réalités analysées, le budget TIC de 2019 semble augmenter ou être stable par rapport à celui du 2018, principalement au profit des canaux numériques et des services bancaires mobiles, ouverture à l’extérieur, adaptation des infrastructures, initiatives de gouvernance des données et gestion et atténuation des cyber-risques.

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