đŸŽ€ Gentiloni essaie: prĂȘt pour un gouvernement de but, si Mattarella lui demande

Gentiloni est prĂȘt Ă  diriger un gouvernement de but si quelque chose lui est demandĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique Sergio Mattarella et parle Ă  tous les niveaux des erreurs du Parti dĂ©mocrate. Le Parti dĂ©mocrate a eu tort de dire «c'est Ă  eux» et de s'opposer Ă  un «grand refus» de dialoguer avec les M5. Un accord gouvernemental n'Ă©tait pas «rĂ©aliste», mais aller Ă  la table «aurait rĂ©vĂ©lĂ© les contradictions» des Cinq Ă©toiles. Paolo Gentiloni se distancie des choix de Matteo Renzi. Il le fait Ă  partir de la mĂȘme chaise de tĂ©lĂ©vision depuis laquelle, il y a une semaine, l'ancien secrĂ©taire du PD avait fermĂ© Ă  Luigi Di Maio. Et dans le match interne du Parti dĂ©mocrate, Maurizio Martina dit: "Nous devons lui donner du temps et un coup de main dans son engagement pour l'unitĂ©".

«Nous avons pris deux claques, au référendum et aux politiques, et il est alarmant que nous ne nous soyons pas demandé pourquoi», dit Gentiloni.

"Quand la défaite est si brûlante, ce n'est pas seulement la faute de Matteo Renzi mais cela implique tous les cadres à commencer par moi". Il est temps de faire mea culpa pour «changer» sans blùmer les électeurs, dit-il. Et, contrairement à ce que prétendent les Renziens, il semble embrasser la proposition de Beppe Sala et Carlo Calenda d'une gestion collégiale du Nazaréen de recommencer, sans aller à l'affrontement sur le secrétaire à l'assemblée ni hùter le congrÚs. Si un gouvernement M5s-Lega est né, dit-il, "nous devons construire une large coalition du centre-gauche, des modérés à la gauche combative". Alors que Matteo Renzi, comme Matteo Orfini, revendique la décision de fermer les M5, Gentiloni met en garde contre tous les dangers de ce qu'il appelle l'exécutif jaune-vert «inconnu». C'est un cadre "légitime", dit-il, mais s'il n'y a pas de turbulence sur les marchés c'est une indication "d'attente, pas de confiance". Les comptes sont maintenant en ordre mais, prévient-il, «c'est le moment de s'égarer».

Gentiloni ne révÚle pas qu'il est sur le terrain en tant que Premier ministre en cas de retour au vote. Mais Di Maio, qui demande, en cas de vote, de quitter Gentiloni au Palazzo Chigi, répond que ce serait "un problÚme" de gouverner sans confiance: "Je préférerais ne pas continuer mais si Mattarella me le demande ...", ajoute-t-il.

L'invitation adressĂ©e au Parti dĂ©mocrate est plutĂŽt de soutenir de maniĂšre responsable la tentative du chef de l'Etat et d'Ă©valuer sa proposition, mĂȘme si seul le centre-droit a votĂ© pour. «Dire non Ă  Mattarella, c'est dire non au pays», est le message adressĂ© Ă  toutes les parties.

Maurizio Martina à un député proche de lui a exprimé sa déception face à l'éventuel accord Di Maio-Salvini: "Je ne me réjouis certainement pas si un gouvernement Lega-cinq étoiles est né, au contraire, je m'inquiÚte beaucoup".

La dĂ©lĂ©gation du Pd se rĂ©unira demain matin au NazarĂ©en, avant de monter au Quirinale. Hors du jeu et prĂȘts Ă  soutenir Mattarella avec le feu vert pour un gouvernement «responsable», les Dems continuent d'espĂ©rer Ă©viter un retour aux urnes. La naissance d'un gouvernement sans le Parti dĂ©mocrate ouvrirait la voie Ă  l'assemblĂ©e du parti pour Ă©lire un nouveau secrĂ©taire (Maurizio Martina est en lice et Renzi voudrait le dĂ©fier avec un nom comme Lorenzo Guerini) et pourrait Ă  la place reporter la date du congrĂšs, Ă©galement envisagĂ©e que contre le candidat en pectore de la minoritĂ©, Nicola Zingaretti, le front renzien n'a pas de nom. Sur le terrain, il y a le "peu orthodoxe" Renziano Matteo Richetti, mais Ă  Renzi il dit: "Votre championnat n'est pas le suivant" et l'invite Ă  rester en dehors du match.

Mais maintenant les mots de Gentiloni brouillent les cartes: avec le premier ministre sur le terrain aux cÎtés de Martina, l'équilibre pourrait changer.

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