Justice. Nouvelle réglementation sur les écoutes téléphoniques

Nouvelle discipline d'écoute électronique 60 millions investis par le ministère de la Justice Bonafede: "ce n'était pas une réforme à coût nul, nous minimiserons les éventuelles difficultés d'application"

A partir d'aujourd'hui, la nouvelle réglementation des écoutes téléphoniques dictée par le décret législatif du 29 décembre 2017, n. 216, tel que modifié par le décret-loi du 30 décembre 2019, n. 161, converti avec modifications par la loi du 28 février 2020, n. 7.

Au terme d'un processus engagé en 2018, le ministère de la Justice a achevé les activités d'organisation, de formation et de développement technologique nécessaires à la mise en œuvre de la législation. Des activités qui ne se sont pas arrêtées même pendant l'urgence COVID-19.

Les dernières indications opérationnelles ont été transmises aux parquets avec une note du 20 juillet dernier et, plus récemment, avec une circulaire du 31 août.

Le ministère dispose également d'une table permanente sur la nouvelle discipline, qui implique les principaux procureurs publics. La première réunion opérationnelle a eu lieu le 25 août.

Les travaux qui ont permis d'obtenir ce résultat important ont concerné six domaines d'intervention:

  • Adaptation des systèmes informatiques;
  • Adaptation des locaux dédiés et achats;
  • Renforcement de la sécurité physique;
  • Formation dédiée;
  • Réunions organisationnelles-logistiques et indications;

Suivi des activités réalisées.

"Ce n'était pas une réforme gratuite et nous avons agi à temps afin de minimiser les difficultés inévitables dans l'application de la nouvelle discipline", a déclaré le ministre de la Justice Alfonso Bonafede. «À partir d'aujourd'hui, une nouvelle phase entre en vigueur pour un outil d'enquête fondamental tel que l'écoute électronique. Le ministère restera en contact avec les procureurs et le plaidoyer pour recueillir des rapports sur les problèmes critiques qui pourraient survenir et préparer les solutions y afférentes ".

Quelques données en résumé:

  • le ministère a mis en place 140 salles du centre d'interception des télécommunications (CIT) avec un réseau dédié et un câblage dédié et des équipements d'ordinateurs portables. Le serveur ministériel a également été installé dans chaque salle du CIT et le logiciel de gestion de l'archive numérique multimédia et de l'archive documentaire a été créé;
  • 60 millions d'euros sont des investissements déjà consacrés aux infrastructures technologiques, aux travaux de maçonnerie et aux achats nécessaires;
  • 700 serveurs et racks dédiés uniquement à l'écoute électronique;
  • plus de 1100 PC dédiés et destinés aux salles d'écoute;
  • environ 3.500 XNUMX personnes impliquées dans des formations spécifiques (personnel administratif, magistrats et police judiciaire).

L'avenir immédiat voit les bureaux impliqués sans aucun doute appelés à relever le défi de renouveler également la logique organisationnelle et les flux de travail. La formation débutera donc chez tous les procureurs à partir du 10 septembre, avec un appui à la gestion organisationnelle.

Afin de soutenir cette voie également, il convient de noter les initiatives suivantes:

1) les phases de démarrage de l'application de la nouvelle discipline seront accompagnées de l'offre d'assistance permanente de la Direction générale des systèmes d'information automatisés (DGSIA) et de la direction générale des ressources matérielles et des technologies, pour les activités de leurs compétences respectives;

2) La DGSIA met à disposition des 140 procureurs publics un personnel d'assistance spécialement dédié;

3) une formation dédiée se poursuivra, également à travers des réunions spécifiques et des webinaires ouverts au personnel de la police judiciaire, selon les indications qui seront proposées par les directions générales compétentes (direction du personnel et direction de l'information et des services automatisés);

4) Les réunions opérationnelles / organisationnelles avec le Département reprendront afin de vérifier comment résoudre les problèmes logistiques et de travail que pourrait entraîner le début de la nouvelle discipline. Lors de ces réunions, les besoins de la Cour et des bureaux de la justice pour mineurs seront également vérifiés au début de la nouvelle discipline;

5) un groupe opérationnel sera prochainement mis en place avec la participation de quelques représentants du parquet, qui discutera avec la DGSIA des évolutions nécessaires du système informatique, également en vue d'une approche rapide de la gestion entièrement numérisée de la procédure;

6) des sessions spécifiques seront également dédiées au Plaidoyer, à travers des discussions au sein du «Helpdesk Permanent pour la Justice Télématique», mis en place avec le protocole signé le 23 juillet dernier.

Sur le site Internet du ministère de la Justice (https://www.giustizia.it), les principales normes de référence et circulaires sont disponibles, tandis que des supports pédagogiques et illustratifs spécifiques peuvent être trouvés pour le personnel judiciaire et administratif sur le site e- apprentissage https://e-learning.giustizia.it/login/index.php, et pour le plaidoyer dans la section spécifique sur le portail des services télématiques (PST) au lien https://pst.giustizia.it/PST /.

Toutes les informations sur: https://www.giustizia.it/giustizia/it/mg_2_9_19.page

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