Le journal financier britannique "The Financial Times" révèle que la compagnie aérienne nationale Alitalia a reçu une proposition qui lui permettrait de rester indépendante. La démarche, potentiellement capable de changer radicalement l'appel d'offres pour le contrôle de l'entreprise, vient de Cerberus Capital Management, société américaine opérant dans les fonds d'investissement et spécialisée dans la reprise d'entreprises en difficulté. La même chose, il y a déjà dix ans, a réussi à restructurer la compagnie aérienne Air Canada.
La proposition américaine intervient une semaine après qu'EasyJet et Lufthansa, d'autres sociétés soumissionnaires, ont déjà soumis leurs offres aux commissaires du gouvernement dans le cadre de l'appel d'offres public d'Alitalia. James Politi, correspondant romain du «Financial Times» explique que le fonds américain n'a pas voulu participer à l'appel d'offres car il jugeait les conditions trop restrictives et selon ce que le «Financial Times» écrit, la société américaine est convaincue qu'elle peut acquérir l'intégrité de Alitalia et de la restructurer, en garantissant «sa capacité économique, sa compétitivité et son indépendance en tant que compagnie aérienne nationale italienne».