La bureaucratie coûte aux municipalités 14,5 milliards par an, soit pratiquement 251 euros par citoyen

Surtout le sud a été pénalisé

La bureaucratie « étouffe » même les municipalités, surtout celles de très petite taille. Cependant, ce sont les citoyens qui paient la facture la plus élevée, qui doivent supporter un surcoût par habitant de 251 € par an, soit, au total, près de 14,5 milliards d'euros. En effet, pour respecter les obligations imposées par le législateur et les dispositions/procédures établies par les ministères, il est nécessaire d'employer beaucoup de personnel et d'engager beaucoup de temps qui, en revanche, pourrait être investi davantage de manière rentable pour fournir d'autres services, en particulier aux citoyens et aux entreprises. L'analyse a été réalisée par le Bureau d'études CGIA pour le compte de l'ASMEL (Association pour la subsidiarité et la modernisation des autorités locales qui représente plus de 3.800 XNUMX municipalités présentes dans toute l'Italie).

L'unité de mesure : le coût des services généraux sur les dépenses courantes

Cette étude s'est inspirée de l'observation des données se référant à la mission numéro 1 des budgets communaux qui, avec une bonne approximation, mesurent les coûts de fonctionnement de l'appareil administratif communal ; en comparant cet agrégat au total des dépenses courantes de chaque commune (en 2020 le montant total net du service des déchets était de 44 milliards d'euros), le résultat identifie la part des ressources absorbées annuellement par la bureaucratie. Cet agrégat de bilan comprend des services tels que « la gestion économique, financière, de planification et administrative », le « bureau technique », « la gestion des recettes fiscales et des services fiscaux », « la gestion des biens et avoirs de l'État » et « les ressources humaines ». Cependant, il convient de souligner qu'une valeur élevée de cet agrégat ne correspond pas nécessairement à une gestion inefficace des ressources ou, pire encore, au gaspillage et au gaspillage. Ces postes, en effet, incluent également des services à caractère purement institutionnel - tels que "les élections et consultations populaires", le "bureau d'état civil et d'état civil" et les "organes institutionnels" - qui ont des coûts et des dimensions d'emploi qui souvent ne sont pas plus loin" compressible".

Les coûts de la bureaucratie

Bien que ces dernières années, l'incidence des dépenses des services généraux, administratifs et de gestion sur les dépenses courantes ait légèrement diminué, en 2020 (dernière année pour laquelle les données sont disponibles), elle s'élevait à 27 % (-1,1 % par rapport à 2016). Pour les 7.900 14,5 communes présentes dans le pays, cette incidence présente un coût annuel, au global, de 251 milliards d'euros. Comme nous l'avons dit plus haut, par rapport à une moyenne générale de 5 euros par habitant, les communes les plus petites (jusqu'à 344 60 habitants) enregistrent le coût le plus élevé (259 euros par habitant) : viennent ensuite les communes de plus de 238 5 habitants (10 euros) et celles de classes démographiques intermédiaires (212 euros pour les communes entre 10 et 20 mille habitants, 208 euros pour celles entre 20 et 60 mille habitants et, enfin, XNUMX euros pour les administrations entre XNUMX et XNUMX mille habitants) .

(voir graphique 1).

Au niveau territorial, le Sud souffre surtout

Si l'on exclut la situation de la Vallée d'Aoste (incidence des dépenses des services administratifs généraux sur les dépenses courantes totales de 41,8 %, pour un coût total de 97 millions), au niveau local qui souffre le plus du poids de l'oppression bureaucratique, ce sont les réalités administratives situées dans les régions du sud. La Basilicate avec 34,6 % (soit un coût annuel total de 152 millions d'euros), le Molise avec 34,5 % (93 millions d'euros), la Sicile avec 33 % (973 millions d'euros) et la Calabre avec 32,8 % (513 millions d'euros) ont enregistré les plus critiques situations. Les régions les moins touchées par ces criticités, en revanche, sont les Pouilles avec une incidence de 24,7 % (coût annuel global de 738 millions d'euros), la Lombardie avec 24 % (2,1 milliards d'euros) et, enfin, le Latium avec 22,6 % ( 1,5 milliard d'euros).

(voir l'onglet 1). 

« En d'autres termes - note Francesco Pinto le secrétaire général de l'ASMEL - ce sont précisément les administrations les plus défavorisées, les plus petites et celles situées dans le Sud, qui souffrent le plus de l'incidence d'une bureaucratie excessive. Dans les Communes, le fardeau des obligations, souvent purement formelles ou redondantes, représente de plus en plus le plus grand obstacle au bon fonctionnement des Organismes. Une alerte similaire à celle lancée par les PME et le fait qu'elle soit désormais signalée par les structures publiques en dit long sur les ratés générés par l'excès de réglementation, véritable lest du système italien ». De ces données et d'autres qui ont émergé, nous parlons à l'occasion du Forum annuel Asmel qui s'est tenu aujourd'hui à Naples et intitulé : « Centralisme et bureaucratie : le frein de l'Italie ».

La bureaucratie coûte aux municipalités 14,5 milliards par an, soit pratiquement 251 euros par citoyen