Nos microentreprises sont des leaders dans l'UE en matière de création d'emplois

Les entreprises de moins de 20 employés dépassent le million de 4 (équivalent à 98,2 pour cent du total) et emploient des millions de travailleurs 8, ce qui correspond à 56,4 pour cent de tous les employés du secteur privé en Italie (données, mises à jour pour 2015, elles ont été présentées par Eurostat au mois de juin et ne concernent que le secteur privé, tandis que celles de l'agriculture, des services financiers / d'assurance, de l'éducation, de la santé / de l'assistance sociale et activités artistiques / divertissement). Aucun autre pays de la zone euro ne peut compter sur un public de micro-entreprises si fondamentales pour l'emploi. C'est le département de recherche du CGIA.

Paolo Zabeo, coordinateur du Bureau des études, déclare:

«Nous estimons qu'au moins X pour cent de ces petits entrepreneurs ont travaillé en tant qu'employés avant de créer leur propre entreprise. Une expérience décisive pour la formation et le savoir-faire de ces propriétaires d’entreprises qui, entre autres, ont toujours entretenu avec leurs travailleurs une relation basée sur la stabilité, le respect et l’amitié. Des valeurs qui sont à la base des résultats extraordinaires obtenus par ces réalités en matière d’emploi, dans lesquelles le salarié constitue une ressource et non, comme il arrive souvent dans les grandes entreprises, un simple chiffre ".

Comme nous l’avons dit, dans les réalités italiennes où le nombre d’employés est inférieur à 20, le pourcentage d’employés du secteur privé dans 56,4 est atteint; en revanche, la moyenne de la zone euro est de 39,9, ce qui signifie que les points de 16,5 sont inférieurs à ceux de l’Italie.

Les résultats rapportés par la France et l'Allemagne sont également significatifs. Si dans le premier cas l'incidence est de 34,7 pour cent, dans le second elle tombe même à 30,5 pour cent. Pour démontrer que dans ces deux pays, l’économie est le principal et non le petit.

«Nos micro-entreprises - rapporte le secrétaire du CGIA Renato Mason - représentent l'épine dorsale de l'économie de notre pays et jouent également un rôle social très important. Malheureusement, nous le remarquons presque toujours trop tard, c'est à ce moment-là qu'ils sont partis. Les fermetures de nombreux petits commerces et boutiques d'artisans ces dernières années ont en effet rendu les centres historiques et, surtout, les banlieues de nos villes plus précaires et moins habitables ».

Outre le nombre élevé et les effets extraordinaires sur l'emploi, les réalités micro-productives - constituées de millions d'artisans, de commerçants, de commerçants et de très petits entrepreneurs - sont également importantes pour le poids du chiffre d'affaires et la valeur ajoutée qu'elles produisent. Selon les dernières données relatives à 2015, les entreprises italiennes de moins de 20 salariés ont généré 1.071 milliard de chiffre d'affaires, soit 35,9% du total national. Quant à la valeur ajoutée, c'est-à-dire la richesse produite dans le pays, ces très petites activités ont atteint 286 milliards d'euros, soit 9,9% du total national.

Toujours en termes de travail, le bureau d’études de la CGIA a également estimé la tendance du nombre de personnes occupées et de chômeurs prévue pour le second semestre de cette année. Selon les prévisions formulées par la Commission européenne et Prometeia avant l'été, au cours des derniers mois du 6, nous devrions enregistrer, par rapport à la même période du 2017, plus de milliers de 36 (+ 0,2 pour cent) et de 25 en moins ( -0,9 pour cent).

Des signaux positifs nous indiquant que, malgré le ralentissement du PIB, nous serons en mesure de ramener le nombre d’employés aux unités 23.174.000, dépassant ainsi le nombre maximal d’unités 23.112.000 atteint dans 2008. Les chercheurs d'emploi, par contre, passeront à 2.800.000. Un chiffre, celui des chômeurs, qui reste encore supérieur au million et demi de chômeurs que nous avions recensés dans le 2007, soit l'année précédant la crise.

Malgré le scénario général qui tend à la beauté, de nombreuses crises d'entreprise restent encore ouvertes. En effet, au 30 en juin dernier, les tables du ministère du Développement économique étaient en 144, avec au moins des travailleurs 189.000 impliqués. Parmi ces sociétés, 31 a cessé tout ou partie de ses activités en Italie de se délocaliser à l'étranger. Enfin, nous rappelons que les situations les plus critiques auxquelles le ministre Di Maio devra faire face dans les prochaines semaines sont celles d’Alitalia, Almaviva, Bekaert, Ilva et Italiaonline (ex-Pagine Gialle).

Nos microentreprises sont des leaders dans l'UE en matière de création d'emplois

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