Capital Mafia, les motifs de la condamnation de la Cour de cassation

Aujourd'hui, la motivation de la sentence de la sixième section pénale de cette Cour dans la procédure no. 9604/2019 contre Buzzi + 31, connu sous le nom de procès de la "mafia de la capitale". 

La peine complexe retrace les étapes du processus et examine les nombreux moyens d'appel, établissant certains principes juridiques tant en termes d'association mafieuse qu'en matière de crimes contre l'administration publique.

La Cour a écarté le caractère mafieux de l'association contestée contre l'accusé et a réaffirmé l'existence, déjà tenue au procès de première instance, de deux associations criminelles simples distinctes: l'une principalement consacrée aux délits d'extorsion, l'autre dirigé par Buzzi et Carminati, s'est engagé dans une activité de corruption continue contre des fonctionnaires et des politiciens gravitant dans l'administration municipale romaine ou dans des entités qui lui sont liées.

La Cour, sans nier du tout que des phénomènes criminels mafieux puissent exister sur le territoire de la municipalité de Rome, comme elle a pu l'affirmer, a expliqué que les résultats de la preuve ont conduit à nier l'existence d'une association criminelle de type mafieux: en fait, ni l'utilisation de la méthode mafieuse ni l'existence de l'assujettissement consécutif du complot n'ont été mis en évidence et il a été exclu que l'association possède sa propre "réputation" mafieuse criminelle autonome. 

Ce qui a été constaté est un phénomène de collusion généralisée, généralisée et systémique, dont le point d'appui était l'association criminelle qui gérait les intérêts des coopératives Buzzi à travers des mécanismes de partage dans la gestion des contrats de la municipalité de Rome et des entités qui c'est ce qu'ils ont dirigé. Cela a conduit à la dévalorisation de l'intérêt public, sacrifié à la logique de la thésaurisation au profit des particuliers.

Le tableau d'ensemble montre un «système» gravement pollué, non par la peur, mais par les marchandises de la fonction publique. Une partie de l'administration municipale s'est en effet "livrée" aux intérêts du groupe criminel qui a trouvé un terrain fertile à cultiver.

Les faits "parlent" aussi d'entrepreneurs qui ont accepté une logique professée par Buzzi et ses associés, basée sur des accords corrompus entre fonctionnaires et entrepreneurs, convergeant vers des bénéfices économiques mutuels. De cette manière, la libre concurrence était limitée et cela se produisait à travers des formes de corruption systématique, non précédées par une méthode mafieuse intimidante. 

En fin de compte, la responsabilité pénale de presque tous les accusés a été confirmée pour une série de crimes graves contre l'administration publique, ainsi que pour la participation à des associations criminelles, réaffirmant les décisions antérieures fondées sur le mérite à cet égard. 

L'annulation avec renvoi devant la Cour d'appel de Rome pour certains accusés a été déterminée par la nécessité d'un nouveau jugement sur la responsabilité des crimes contre l'administration publique, dans la plupart des cas, cependant, par la nécessité de réexaminer la peine à la suite du exclusion du caractère mafieux des deux associations criminelles.

Capital Mafia, les motifs de la condamnation de la Cour de cassation

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