La Police Nationale de Catane, à la disposition de ce Parquet, a exécuté une ordonnance d'application d'une mesure de détention provisoire, émise par le Juge de l'Instruction Préliminaire du Tribunal, à l'encontre de 6 personnes car elles sont gravement suspectées, comme un résultat des éléments acquis, de la commission du délit de blessures articulaires, aggravés soit par le fait d'avoir décidé de commettre le délit, soit par le fait d'avoir en tout cas utilisé un mineur dans la commission, et par le fait d'avoir agi pour des raisons insignifiantes, dans plusieurs les gens étaient rassemblés et ils étaient au nombre de plus de cinq.
Les enquêtes, ouvertes par les policiers de la Section des Délits contre les Personnes de la Brigade Volante, ont permis d'acquérir, en l'état des documents et par rapport à une phase procédurale qui n'a pas encore permis l'intervention de la défense, des éléments ce qui démontrerait que les bénéficiaires de la mesure, dont la majorité avaient moins de vingt et un ans, auraient été responsables, pour des raisons insignifiantes et/ou sans raison apparente, de lésions corporelles aggravées au détriment de victimes vulnérables, ciblées, à l'intérieur discothèques du centre-ville historique.
Les investigations menées en temps utile, sur la base de ce qui a été rapporté en détail par les agents de sécurité, par les personnes offensées elles-mêmes ou par les personnes présentes au moment des faits, ainsi que sur ce qui a été enregistré par les systèmes de vidéosurveillance, ont permis de pleinement reconstituer la dynamique de l’attentat du 11 février 2024, ainsi que celui du 2 mars 2024.
En particulier, en ce qui concerne l'épisode du 11 février, l'inspiration a été fournie par les célébrations carnavalesques d'une jeune fille de l'arrière-pays de Catane, accompagnée de son partenaire et d'autres proches, en raison de l'acte de harcèlement sur la piste de danse déployé contre elle par un groupe de jeunes qui n'ont pas hésité à frapper ensuite avec leurs casques tous ceux qui intervenaient pour défendre la jeune fille, causant ainsi des blessures à des degrés divers à quatre personnes.
Le deuxième épisode, remontant à la nuit du 2 mars, concernait un étudiant loin de chez lui qui avait été agressé, sans aucune raison, dans une autre discothèque, à coups de gifles et de coups de poing, par un garçon soutenu par un groupe d'une vingtaine de personnes, blessé. qui pourrait être guéri en « 7 jours pour un traumatisme crânien léger », un événement non seulement filmé dans chaque séquence par des caméras vidéo placées à l'intérieur de la salle, mais également relancé par les réseaux sociaux.
Les suspects, retrouvés le matin du 20 juin 2024 à leur domicile, après avoir accompli les formalités, ont été assignés à résidence. L’un d’eux, également bénéficiaire de la mesure précitée, était introuvable.
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