Police d'État: opération «Freeland» - Mise à jour

À l'aube de ce matin, une enquête articulée a été coordonnée par le procureur de la République de Trente - direction anti-mafia du district - qui a délégué à la police d'État l'exécution de vingt ordonnances de garde à vue en prison contre autant de personnes des sujets, considérés à divers titres associés aux 'ndrangheta et sérieusement soupçonnés des délits d'association mafieuse, d'extorsion, d'enlèvement, de vente illicite de stupéfiants, de détention illégale d'armes, de faillite frauduleuse, de contrefaçon de documents et de complicité.

Les enquêtes, menées par l'équipe mobile de Trento et le service opérationnel central, ont été lancées à l'été 2018, à la suite de certaines déclarations d'un collaborateur de la justice qui prétendait être au courant de l'existence d'un "local" de 'ndrangheta actif depuis des années à Bolzano.

Les activités d'enquête ont confirmé les déclarations du collaborateur, ajoutant des détails supplémentaires qui ont permis de révéler l'existence, remontant aux années XNUMX, d'un "local" de Ndrangheta opérant sur le territoire du Trentin-Haut-Adige, notamment dans la province de Bolzano , avec des méthodes typiques des filiales calabraises. Émanation, quoique avec de larges marges d'autonomie, de la note italo-papale de Delinauova, dans la province de Reggio de Calabre.

Le groupe criminel désarticulé aujourd'hui, s'est prévalu, même en dehors du territoire calabrais, de la force intimidante découlant du lien d'association, représentée notamment par l'appartenance à l'association criminelle dénommée 'ndrangheta, ou caractérisée par le respect de règles partagées et par la sentiment d'appartenance commune à un plus grand corpus appartenant au crime de Polsi. Au fil des ans, il s'est consolidé dans le Trentin-Haut-Adige, faisant une véritable ascension criminelle, sapant la criminalité locale dans la gestion du trafic de drogue, devenant le point de référence pour la fourniture de la substance étonnante du Trentin-Haut-Adige.

Au cours des enquêtes à plusieurs reprises, les suspects ont évoqué des contacts avec des cartels colombiens pour l'approvisionnement en cocaïne. En outre, diverses charges de stupéfiants de Calabre étaient liées à destination de Bolzano; l'un de ces derniers s'est également emparé de Trente avant de pouvoir atteindre le Tyrol du Sud.

Les enquêtes de la police d'État, coordonnées par la direction anti-mafia du district de Trente, ont permis de mettre en évidence comment l'équipe de conspiration du Tyrol du Sud, une fois devenue hégémonique dans la gestion des places, a noué des alliances avec les délits locaux et de Triveneto, utilisée pour la vente de drogues et pour la fourniture d'armes. Parmi les personnes arrêtées, suspectées de compétition externe au sein de l'association mafieuse, il y a également deux sujets originaires de Bolzano, respectivement âgés de 32 et 45 ans, ainsi que de Padoue et Trévise, également rejoints par la détention provisoire en prison la nuit dernière.

En outre, il a été constaté que le local de Ndrangheta à Bolzano avait également des contacts, à des fins illicites, avec des Roms, au point de les faire apparaître comme des travailleurs d'une entreprise de construction pour garantir les avantages alternatifs à la détention.

L'obstination, et en même temps le danger, du groupe criminel calabrais installé dans le Trentin-Haut-Adige ne se sont pas seulement révélés dans le cadre d'activités strictement criminelles. Mais aussi avec une infiltration intense dans le tissu économique du Tyrol du Sud, en particulier dans le secteur de la construction et de la restauration.

Au sommet du restaurant du Tyrol du Sud, un homme de soixante ans originaire de Delianuova mais résidant depuis de nombreuses années à Bolzano, propriétaire d'une entreprise de construction, et fictivement un bar, utilisé pour des réunions entre exposants du même lieu, a été identifié. Ce dernier, en plus d'une série de délits dont l'association mafieuse, le trafic de drogue et la détention illégale d'armes, a été accusé du délit de faillite frauduleuse. Parce qu'il a détourné de l'argent d'une entreprise de construction, dont il était administrateur, déclarée en faillite par le tribunal de Bolzano, et donc soumise à une procédure d'insolvabilité visant à garantir les créanciers, empêchant celle-ci de voir les montants demandés satisfaits.

De même, deux frères calabrais, âgés respectivement de 65 et 57 ans, résident au Trentin-Haut-Adige et propriétaires de bars et pizzerias dans la capitale du Tyrol du Sud parmi les partenaires de l'association mafieuse identifiée à Bolzano.

Au cours de l'enquête, des cas d'extorsion contre un mécanicien de Bolzano ainsi que l'enlèvement d'un restaurateur ont également été constatés. Les deux épisodes, l'un visant à éviter de payer une réparation à un mécanicien; l'autre pour recouvrer une prétendue dette, des méthodes confirmées, ainsi qu'une force intimidante atteinte par le consortium calabrais du Tyrol du Sud, typique de la ndrine située en Calabre.

Précisément les liens avec ces derniers, principalement les Italo-Papalia de Delianuova mais aussi les "Barbaro-Papalia", les hégémones de Plati avec ramifications jusqu'à Buccinasco dans la province de Milan, et les "Alvaro-Macrì-Violi" de Sinopoli, fait partie des "locaux" découverts à Bolzano au cours de l'enquête, à des fins liées au trafic de drogue ainsi qu'à l'achat d'armes qui seront disponibles dans le Trentin-Haut-Adige. Des représentants de la ndrine calabraise de la ceinture ionienne et tyrrhénienne, opérant dans la province de Reggio de Calabre, ont également été rejoints par les ordonnances de garde à vue en prison émises par l'autorité judiciaire de Trente et exécutées cette nuit par la police d'État également en Calabre.

Police d'État: opération «Freeland» - Mise à jour