Tav, sommet de nuit: "Personne ne veut d'une crise gouvernementale", cependant ...

La Tav a fait l’objet d’un sommet nocturne épuisant parmi les dirigeants de la majorité au pouvoir. Arbitre, Giuseppe Conte, résultat: blanc encore fumé.

Les pentastellati sont à la recherche du moindre chipotage pour retarder la décision. Désormais, ils demandent à clarifier avec la France les critères de financement du Tav car on pense que les fonds français nécessaires au lancement des appels d'offres et des chantiers font défaut.

Le sommet de Palazzo Chigi a débuté vers une vingtaine d’années et a nourri les délégations de techniciens suivant les différents chefs de gouvernement.

Tout a commencé par l'analyse coûts-avantages et l'évaluation des rapports des techniciens. Après quatre heures d'une réunion très lourde, le sommet politique a commencé vers minuit. La distance palpable entre les deux partis majoritaires est immédiatement enregistrée. Di Maio ne peut pas perdre cette «bataille» et quitter son côté avec son allié Salvini, qui gagne jour après jour soutien et satisfaction. Cependant, personne ne veut entendre parler d'une crise gouvernementale. Salvini ne veut pas revenir avec son vieil allié, Berlusconi et Di Maio craint une implosion interne, surtout après une nouvelle scission due au vote sur la disposition de légitime défense. La lettre de Bruxelles pour couper 800 millions de fonds a rendu les gens plus nerveux. On pourrait tenter de faire sauter le Tav en empêchant les appels - peut-être avec un décret qui risque même de ne pas être converti par le Parlement faute de votes - passe avant tout par l'annulation d'un traité international.

En Europe, Il Messaggero écrit, pour la première fois, et unilatéralement, un accord serait perdu. C'est l'accord avec la France également voté par le Parlement. Le blocage des offres, selon le ministère public, serait en effet possible étant donné que Teit est régi par le droit français. Cependant, Di Maio ne veut pas partager même le feu vert conditionnel. "Cela coûte plus cher de le faire que de le faire." Le leader de la Ligue en reste convaincu même après avoir écouté l'analyse technique du Palazzo Chigi où, évidemment, les «coûts» que le Mouvement devra supporter ne sont pas comptabilisés.

 

Tav, sommet de nuit: "Personne ne veut d'une crise gouvernementale", cependant ...

| PREUVE 1, ITALIE |