Silvia Romano, peut-être en Somalie, otage du groupe jadista Al Shabaab

Silvia Romano ne sait plus rien de 20 November 2018, lorsqu'elle a été enlevée du village de Chakama, situé à 80, à plusieurs kilomètres de Malindi, au Kenya. Plus de cent jours se sont écoulés depuis ce moment et pourtant tout est silencieux. Après une première vague d'informations et d'hypothèses sur l'identité des ravisseurs et les raisons possibles qui auraient pu les pousser à kidnapper les vingt-trois milanais, rien n'a été appris. Après des mois de silence, le manifeste risque de poser une hypothèse: des négociations secrètes sont en cours entre le gouvernement italien et le groupe djihadiste Al-Shabaab?

Les premières possibilités d'enlèvement étaient celles d'un enlèvement fulgurant aux mains d'un gang de criminels locaux. La police kényane n'a cependant pas réussi à obtenir la collaboration espérée par les clans familiaux de la vallée de la rivière Tana, une zone de plus de 40 21 kilomètres carrés où Silvia Romano serait cachée. Cette nouvelle remonte au XNUMX janvier, mais rien d'autre n'est connu depuis. La seule nouvelle, pas très rassurante, est que le commandant de la police locale a quitté le commandement des opérations.

Pour jeter une ombre supplémentaire sur le cas de Silvia Romano, ce sont les trois personnes recherchées par la police. Comme le rapporte Wired, des tailles importantes ont été placées sur eux, mais l'un d'entre eux serait mort il y a des mois, bien avant l'enlèvement. Ensuite, il y a une autre considération: si l'enlèvement avait une origine économique, il aurait fallu le résoudre rapidement avec le paiement d'une rançon. Pourtant, nous ne savons même pas si une rançon a été demandée. Fabrizio Floris de son manifeste avance une hypothèse inquiétante. Il pourrait y avoir une négociation secrète entre le gouvernement italien et le groupe djihadiste al-Shabaab pour libérer Silvia Romano. Le groupe djihadiste aurait pu en fait récuser au gouvernement italien la reconstruction que les Italiens ont à Mogadiscio, capitale de la Somalie. Pour al-Shaabab, ce serait une nouvelle forme de colonialisme. Selon cette hypothèse, Silvia Romano ne pourrait être libérée que si les Italiens quittaient la ville, récemment victime d'un attentat terroriste où au moins des personnes de 29 seraient mortes.

Silvia Romano, peut-être en Somalie, otage du groupe jadista Al Shabaab