Le triomphe de Nadal à l'US Open

Vince Rafa Nadal, car c'était presque pris pour acquis. Les victoires face au sud-africain Kevin Anderson arrivaient à sa première finale d'un Grand Chelem, avec mérite, même si "passer" de cette partie du plateau beaucoup plus facile et pratiquement orphelin du top 10. De plus en plus numéro 1 du classement ATP donc l'Espagnol qui sur le ciment de Flushing Meadows, remporte son 3e US Open et son 16e Chelem, se rapprochant de Sa Majesté Roger Federer qui a remporté 19 Chelems et avec qui malheureusement une demi-finale de rêve a été manquée, grâce à l'Argentin Del Potro, qui aurait représenté TENNIS. Comme pour la finale féminine remportée par Sloane Stephens avec le minimum de sets jouables, qui pour les femmes sont deux, cette finale se termine également sans «extra» avec un 6-3, 6-3, 6-4 sec. Tellement la différence entre les deux joueurs de tennis que l'on se souvient qu'ils se sont affrontés de la première à la 1e place du classement ATP. Une différence non seulement technique, mais aussi d'expérience, accumulée dans deux carrières objectivement différentes. Qu'il suffise de dire que, alors que le géant de Johannesburg n'en avait pratiquement pas joué, Nadal était à sa 28e finale dont seulement 23 affrontés cette année. Il faut 3 heures et 2 minutes à l'Espagnol pour prendre le dessus sur Anderson, qui a atteint cette finale principalement grâce à son service, pratiquement mortel, contre tous
adversaires affrontés (même notre Lorenzi le mieux classé au tournoi en sait quelque chose). A cette occasion, cependant, non pas pour son démérite mais pour les capacités surhumaines du majorquin, il se révèle presque inefficace et à ce stade l'épilogue du match ne pourrait pas être différent.
Ainsi se termine le dernier Grand Chelem de l'année, en fait pas trop spectaculaire comme cela s'est souvent produit récemment à l'US Open, où en général les protagonistes arrivent épuisés d'une saison exigeante. Il se termine par deux finales jouées au minimum de sets autorisés. Presque embarrassant et sans histoire, la femme a remporté par Sloane Stephens contre sa compatriote et meilleure amie Madison Keys, du scénario de la finale masculine où la surprise du tournoi Kevin Anderson tente d'engager Nadal dans le premier set, puis de se rendre car il était évident qu'il était à puissance écrasante d'un joueur de tennis objectivement d'une autre planète.
GB
Photo: it.eurosport.com

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