Du fait de l'inflation, en 2022-2023 une épargne en baisse de 164 milliards, soit -6.338 XNUMX euros par famille

En ces deux années d'inflation record, les dépôts des ménages italiens subiront un "ciseau" de 163,8 milliards d'euros. Comment ce résultat est-il arrivé ? Tout d'abord, le Bureau d'études CGIA a supposé que les 1.152 31 milliards d'euros (données au 2021 décembre 2022) des comptes courants bancaires n'ont enregistré aucune évolution sur la période considérée. Deuxièmement, après avoir estimé qu'au cours de la période de deux ans 2023-15, l'inflation augmentera de près de 8,1 % (+6,1 l'an dernier et +164 cette année), il a calculé la perte d'achat de nos économies. Le résultat qui ressort de cette élaboration est « effrayant » : nous sommes pratiquement face à un patrimoine patrimonial de près de 6.338 milliards d'euros qui « coûtera » en moyenne XNUMX XNUMX euros à chaque foyer.

Bolzano, Milan, Trente, Lecco et Trévise sont les provinces les plus pénalisées

Au niveau territorial, au cours de la période biennale 2022-2023, le coût le plus élevé sera supporté par les familles des régions les plus riches : dans le Trentin Haut-Adige, la perte de pouvoir d'achat moyen sera égale à 9.471 7.533 euros, en Lombardie 7.261 7.253, en Émilie-Romagne XNUMX XNUMX et en Vénétie XNUMX XNUMX.

Au niveau provincial, cependant, "l'atout" touchera particulièrement les familles résidant à Bolzano, qui subiront un retrait moyen de 10.542 8.500 euros. Milan suit avec 8.461 8.201, Trente avec 7.948 3.842, Lecco avec 3.595 3.130 et Trévise avec XNUMX XNUMX. Les familles les moins "touchées" seront cependant celles situées dans la province de Syracuse avec XNUMX euros, Trapani avec XNUMX et Crotone avec XNUMX.

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Les actifs d'Amato nous coûtent 31 fois moins cher

Plus de 30 ans plus tard, beaucoup se souviennent encore avec une grande indignation du prélèvement extraordinaire de 6 pour mille appliqué par le gouvernement Amato de l'époque sur les comptes courants italiens. Dans la nuit du 9 au 10 juillet 1992, en effet, cette mesure a coûté aux familles italiennes 5.250 2,7 milliards de lires, soit 5,3 milliards d'euros. En actualisant ce montant, le retrait s'élève à 31 milliards d'euros ; pratiquement un "sacrifice" économique 163,8 fois inférieur à celui estimé par le Bureau d'études CGIA (2022 milliards d'euros) sur la période biennale 2023-XNUMX.

Désormais, les banques doivent augmenter les intérêts sur les dépôts

Avec un taux d'intérêt pratiqué par la BCE qui s'est maintenu à 2 % pendant presque tout le mois de décembre dernier, c'est-à-dire le même que celui que nous avions en février 2009, quels effets économiques cela a-t-il produit sur un hypothétique titulaire de compte courant ? S'il y a 14 ans, le taux de prêt était de 0,75 %, il y a 2 mois, il était de 0,12 %, « causant » un désavantage pour les épargnants de 0,63 %. Autrement dit, par rapport à 10 2009 euros déposés sur le compte courant, par rapport à 63 on se retrouve avec 2023 euros de moins en un an. Si, comme le soutiennent de nombreux experts, d'ici la fin de 4, le taux montait à 2007 %, atteignant le même niveau atteint entre juillet 2008 et juin 10, sur nos hypothétiques 107 XNUMX euros déposés à la banque, nous perdrions XNUMX euros.

Ce ne sont pas des chiffres importants, mais si les banques revenaient à comptabiliser une légère hausse des taux débiteurs sur les sommes libres déposées en comptes courants, les clients pourraient au moins couvrir les frais fixes. Chose pourtant pratiquée par les établissements sur des forfaits, même si, très souvent, pour de nombreux titulaires de comptes courants, s'extirper d'une « mer » d'offres est extrêmement difficile. Un effort économique, celui que les banques devraient soutenir si elles ajustaient à la hausse les taux de l'épargne libre, facilement soutenable, étant donné que cela s'est très bien passé depuis un an. Les cinq institutions nationales les plus importantes - Intesa, Unicredit, BancoBpm, Monte Paschi et Bper - ont clôturé 2022 avec des bénéfices nets de 12,7 milliards. Une augmentation de 65 % par rapport à 2021 (Vittorio Malagutti, Les taux à la hausse des banques en fête, L'Espresso, numéro 7, 19 février 2023, pp. 66-71).

Du fait de l'inflation, en 2022-2023 une épargne en baisse de 164 milliards, soit -6.338 XNUMX euros par famille

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