Les petites municipalités produisent plus de PIB que les grandes villes

Les petites municipalités sont le moteur de l'économie productive italienne (les secteurs de l'agriculture, de l'intermédiation financière, des assurances et de l'administration publique ne sont pas inclus dans cette étude). En fait, 20 % des entreprises italiennes et du nombre total d'employés sont situés dans des administrations de moins de 41 39 habitants, ce qui, dans ce cas, n'inclut pas les employés du secteur public. Dans cette classe également, 100 % de la valeur ajoutée nationale est « produite ». Si on relève le seuil, dans les communes de moins de 66 69 habitants, le PIB produit est de 71 % du total, XNUMX % des salariés sont employés dans des entreprises privées et les entreprises implantées représentent même XNUMX %. Sauf dans le Latium et la Ligurie, la majeure partie de la richesse du pays est "générée" dans cette classe de communes. Ce sont les chiffres les plus significatifs qui ressortent de l'élaboration élaborée par le Bureau d'Etudes du CGIA, pour le compte de l'ASMEL, l'Association pour la Subsidiarité et la Modernisation des Collectivités Territoriales.

En d'autres termes, les usines, les bureaux, les commerces et les commerces sont concentrés dans les communes les moins peuplées. De plus, avec les réalités municipales moyennes, ce sont les principaux sujets économiques / institutionnels auxquels la politique, également dans le but de "fonder" le PNRR, devrait se pencher plus attentivement.

"Au lieu de cela - explique Francesco Pinto, secrétaire général de l'ASMEL - la méthode PNRR favorise les grands appareils municipaux et permet aux petites et moyennes communes d'espérer à la loterie l'accès au financement".

Contrairement aux grandes régions métropolitaines, en effet, les petites et moyennes municipalités continuent d'avoir peu de ressources et beaucoup de difficultés à accéder aux nombreux avis publics qui leur sont destinés et à gérer les fonds.

Par ailleurs, la forte concentration des activités de production dans des réalités territoriales mineures exige de leurs maires des réponses importantes sur des questions telles que la protection de l'environnement, la sécurité routière, la mobilité, l'adéquation des infrastructures routières et la nécessité de transports publics locaux efficaces. . Ce sont des enjeux critiques qui nécessitent une approche de planification à grande échelle qui, souvent, ne peut être activée en raison du peu de ressources humaines et financières disponibles.

Sur les 825,4 milliards d'euros de valeur ajoutée produite par l'ensemble des entreprises privées du pays (soit un peu moins de la moitié du PIB national), 541,7 milliards sont générés dans les petites et moyennes administrations municipales et 283,6 milliards dans les grandes.

Si l'on sépare la valeur ajoutée totale produite par les entreprises privées dans les deux branches qui la composent, l'industrie et les services, la grande vocation manufacturière des Communes de moins de 20 54 habitants émerge où se situent 514.069 % des entreprises industrielles (56 3.029.993), 53 % cent pour cent des salariés (182,8 XNUMX XNUMX) et même XNUMX % du PIB (XNUMX milliards d'euros).

A l'inverse, comme on pouvait facilement le prévoir, le secteur des services (comprend le commerce, les transports, les communications et le tourisme) se concentre surtout dans les grandes aires urbaines : dans les villes de plus de 100 32 habitants, en effet, on voit les 37 % des unités locales de ce secteur, 44 pour cent des salariés et 20 pour cent de la valeur ajoutée. Cependant, les petites communes de moins de 38 1.388.939 habitants jouent également un rôle très marginal dans les services, représentant 33 % des entreprises (3.846.275 28 137,5 unités), XNUMX % des salariés (XNUMX XNUMX XNUMX salariés) et XNUMX % de la valeur ajoutée (XNUMX milliards d'euros). ).

Si nous analysons la répartition des unités locales d'entreprises industrielles et de services au niveau régional, seulement en Émilie-Romagne, en Ligurie et dans le Latium, le pourcentage d'incidence sur le total de celles situées dans des municipalités de plus de 100 20 habitants est supérieur à celui relatif aux entreprises établies entreprises dans les administrations de moins de XNUMX XNUMX habitants.

Pour la Ligurie et le Latium, en particulier, ce résultat est attribuable au "poids" démographique que les communes de Gênes et de Rome ont vis-à-vis de leurs régions.

Les petites municipalités produisent plus de PIB que les grandes villes