(par le Dr Giuseppe Gorga, partenaire AIDR) Dans le plan triennal, lancé par l'Agence pour l'Italie numérique (AgID), il est prévu que si d'une part les services numériques fournis par l'administration publique seront cruciaux pour le fonctionnement du système national, d'autre part, que la cybermenace augmente à la fois en quantité et en qualité et crée de véritables techniques d'ingénierie sociale qui visent à tromper les utilisateurs finaux des services numériques.

Par conséquent, il devient essentiel pour l'Autorité palestinienne de lutter contre les menaces et de protéger ainsi à la fois l'intégrité et la confidentialité du système d'information public, augmentant ainsi la confiance dans les services numériques fournis par l'AP. Cela peut être réalisé grâce à la sensibilisation à la cybersécurité, atténuant le risque associé aux cybermenaces potentielles. Les points d'accès aux services numériques des AP des portails institutionnels des administrations publiques devraient appliquer un niveau de sécurité homogène, basé sur certaines références réglementaires et stratégiques auxquelles les administrations doivent se conformer, tout d'abord avec le décret législatif du 7 mars 2005, n. 82 - Code d'administration numérique (CAD), au décret législatif du 18 mai 2018, n. 65 mettant en œuvre la directive (UE) 2016/1148 du Parlement européen et du Conseil, du 6 juillet 2016, pour des mesures d'un niveau commun de sécurité des réseaux et des systèmes d'information dans l'Union. Le décret-loi 21 septembre 2019, n. 105, sur le thème de la cybersécurité nationale, l'arrêté du président du Conseil des ministres du 8 août 2019 qui régit l'organisation et le fonctionnement de l'équipe de réponse aux incidents de sécurité informatique - CSIRT italien, auquel le Plan national de cybersécurité de la 2017 et ce en coordination avec le règlement (UE) 2016/679 sur la protection des données personnelles. 

Dans ce contexte de sécurité informatique, les compétences numériques pour l'AP et pour le pays deviennent fondamentales pour l'inclusion numérique. Étant donné que l'émancipation et l'intégration vers le numérique nécessitent des compétences numériques indispensables, celles-ci devront évoluer dans une optique de sécurité informatique visant à donner confiance pour réaliser la transformation numérique de l'AP et du pays et permettre une utilisation généralisée et efficace des services publics numériques.

Le manque de compétences numériques dans l'enseignement scolaire actuel, à la fois moyen et lycée, est également un obstacle à la formation généralisée de la population générale et des personnes âgées en particulier et a des effets négatifs sur la possibilité d'exercer la citoyenneté et les droits de participation. conscient du dialogue démocratique. Elle crée des difficultés sur le marché du travail et, par conséquent, sur la capacité du pays à s'adapter à l'évolution des nouveaux marchés et des nouvelles professions, largement liées aux technologies émergentes. Dans ce contexte, on comprend, le projet qui a donné la lumière à l'initiative stratégique nationale de la République numérique, qui voit une alliance multipartite de sujets publics et privés et un comité de pilotage - dont la composition n'a pas été constituée, pour le partie de sujets non publics, transparente - qui a mis sur la même table Ministères, Régions et Provinces Autonomes, Métropoles, Communes, Universités, Recherche, Entreprises, Professionnels, Rai, Associations et les différents secteurs du secteur public impliqués, qui est devenu le Coalition nationale italienne au sein du programme de la Commission européenne «Coalition pour les compétences numériques et l'emploi».

Dans ce nouveau sujet virtuel, le soi-disant «République numérique» a été définie comme la «stratégie nationale des compétences numériques», qui se décline en quatre axes d'intervention et précisément dans le développement des compétences numériques nécessaires au cycle de l'enseignement supérieur et de la formation, avec la coordination de Ministère de l'Éducation et Ministère de l'Université et de la Recherche. La valorisation et le développement des compétences numériques de la main-d'œuvre, tant dans le secteur privé que public, y compris les compétences en e-leadership avec la coordination du ministère du Développement économique et du Département de l'administration publique. Le développement de compétences TIC spécialisées pour faire face aux défis liés aux technologies émergentes et la possession de compétences clés pour les emplois de demain avec la coordination du ministère de l'Université et de la Recherche et du ministère du Développement économique. Enfin, dans le renforcement des compétences numériques nécessaires pour exercer les droits de citoyenneté et la participation consciente au dialogue démocratique avec la coordination du ministre de l'innovation technologique et de la numérisation.

Dans le contexte spécifique des droits et devoirs de la citoyenneté numérique, afin de promouvoir la pleine utilisation des services publics numériques et de simplifier les relations entre les citoyens, les entreprises et l'administration publique, la création d'un guide sur les droits de citoyenneté numérique prévu dans le CAD est envisagée.

En conclusion, on pense qu'il est clair que les objectifs du plan ne peuvent être atteints que par des actions de sensibilisation et de formation qui impliquent principalement les employés de l'administration publique et le monde du secondaire dans son ensemble. Par ailleurs, les plates-formes aux contenus de formation destinés aux administrations différenciées par la taille et le type d'activité exercée, ainsi que par la discipline spécifique des «compétences numériques» en tant qu'enseignement institutionnel pour le lycée, doivent être renforcées. Cette activité devra ensuite être associée à une formation spécifique sur les problématiques de qualité des données, d'accessibilité, de sensibilisation à la sécurité, de gestion de projet TIC, de formation et de mise à jour sur les enjeux de la transformation numérique et de la gouvernance des processus d'innovation pour Responsable de la transition vers le numérique.

Sécurité informatique et compétences numériques dans le plan triennal de l'administration publique