Les syndicats militaires écrivent à Mattarella: "prêts à remettre les statuts"

Les associations syndicales des forces armées et de police à ordre militaire, compte tenu de l'inaction et de l'ostracisme enregistrés à l'état-major, les différents groupes politiques et surtout au sein de la Commission de défense, où des mesures restrictives sont toujours en cours sur la loi bien connue sur la syndicalisation militaire proposée par l'honorable Emanuela Corda du M5S, ils ont décidé d'en informer directement le président de la République. Mattarella a été sollicité pour une intervention directe, ou une réunion au Quirinale pour pouvoir représenter au Commandant Suprême des Armées que l'intention est en cours de rendre une sentence de la Cour Constitutionnelle «liquide» et «inefficace», en anémisant le 120/2018 les attentes de la représentation du personnel auprès des stars.

En avant-première, PRP Channel publie la lettre adressée au Président de la République, Sergio Mattarella, par lettre recommandée.

SINAFI- Union Nationale des Financiers, OUI Union militaire italienne - Force aérienne, marine, Guardia di Finanza et garde-côtes, SAM - Syndicat militaire autonome e SILF - Union italienne des travailleurs financiers

Monsieur le Président,

les associations syndicales des forces armées et de la police militaire soussignées sont obligées de faire appel à sa sensibilité, avec le profond respect qu'il mérite comme représentant de l'unité nationale et commandant suprême des forces armées.

Ce qui précède, à participer au grand regret de noter que le processus de mise en œuvre de la sentence 120 / 2018 de la Cour constitutionnelle et les procédures de normalisation de la discipline relative, préparent à exposer, de manière organique, la question de la constitution et du fonctionnement des syndicats entre militaire, n’est pas facilité au minimum par les chefs des départements concernés, les administrations et même par la Commission de la défense.

Dans ce dernier cas en particulier, malgré les contributions qualifiées apportées à l'occasion des auditions d'associations déjà établies et de plus en plus de juristes éminents, nous assistons à une ostracisation continue et évidente, avec la présentation et l'approbation des amendements au projet de loi 875 et combinées, dont le contenu est très discutable d’un point de vue juridique, ainsi que très pénalisant en ce qui concerne la possibilité de permettre le plein exercice des droits des associations militaires.

La Cour constitutionnelle, avec la phrase n. 120 / 2018, a cristallisé le droit aux associations militaires, précisant que ces associations sont opérationnelles depuis leur création, même dans les domaines déjà prévus pour les organes de représentation militaire et non après l'approbation d'une loi ordinaire, avec une réglementation transitoire claire pour permettre le développement ordonné du processus réglementaire.

Malheureusement, ce processus de changement réel n’a pas lieu et, malgré le fait qu’il s’écoule environ un an après le prononcé de la peine, aucune discipline qualifiée du droit interne n’a encore été élaborée, résultat d’une table de concertation visant à opérations aux associations. Seule une dégradation continue de la dimension réelle que les associations syndicales devraient prendre pour tenter de proposer un substitut vacant aux instances de représentation militaire actuelles.

De même, la disposition transitoire susmentionnée n’a pas encore été rédigée, en vue du bon fonctionnement des associations syndicales déjà établies; «dispositions initiales» enfumées et iniques qui visent à entraver et à rendre impossible toute initiative, à empêcher même un simple dialogue avec nos collègues, de plus en plus intéressés par le sujet, mais méfiants et craintifs, car ils craignent d'être accusés comme cela nous arrive presque quotidiennement, en tant que réactionnaires, en tant que subversifs de l'ordre naturel des choses ou pire, ils craignent d'être vus de leurs collègues et de leurs concitoyens comme des mendiants du poste permanent, comme on nous l'a malheureusement dit de manière instrumentale dans le cadre de la compétition électorale pour le scrutin. élections européennes à venir.

Avec le serment prêté, le personnel militaire a manifesté sans équivoque sa loyauté envers la République, qui n’est jamais mise en doute, mais pour aider passivement et injustement à la mortification de ses droits, malgré les luttes démocratiques menées au fil des ans, et risque de laisser sur le terrain un personnel très démotivé, précisément parce qu’il est frappé et dégradé, en raison de l’absence éventuelle de reconnaissance des droits, dans la dignité des hommes et des femmes, ainsi que des fonctionnaires de l’État.

Pour toutes ces raisons, Monsieur le Président, nous estimons qu'il est nécessaire de faire autorité dans cette phase très délicate afin de créer des organismes fonctionnels de type syndical, dotés de réels pouvoirs de représentation et respectueux des principes établis par notre Constitution, qui peuvent fournir une réelle contribution. contribué au maintien de la sécurité intérieure et extérieure du pays, dans le respect des opérations et des rôles de commandement des chefs militaires, conformément aux principes rappelés par la Cour constitutionnelle avec la peine susmentionnée; ceci et seulement cela est le modèle acceptable de représentation syndicale et conforme aux principes constitutionnels mentionnés, mais sinon nous nous verrons obligés de vous renvoyer à nos Statuts constitutifs afin de résoudre définitivement tout doute ou toute lacune à ce sujet.

Nous vous demandons également, de manière compatible avec vos multiples engagements, être reçu par vous, afin de vous exposer directement à nos initiatives et projets ainsi qu’aux préoccupations fortes, qui sont à la base de notre appel le plus sincère, tout en étant convaincus qu’il en va de même, tout simplement parce qu’il concerne l’avenir et la respectabilité de centaines de milliers d’hommes et de femmes. les femmes qui garantissent la sécurité et la défense intérieure et extérieure de notre pays et qui méritent d'être reconnues pour l'exercice digne et pleinement exercé des droits et des libertés que la Cour constitutionnelle a rappelés dans la phrase susmentionnée, disposition qui ne repose pas uniquement sur ses propres raisons aux sources du droit national mais aussi et surtout au niveau européen et international.

Nous vous remercions pour le temps précieux que vous nous accordez, certaines de vos réponses faisant autorité et nous vous adressons nos salutations cordiales respectueuses.

 

Les syndicats militaires écrivent à Mattarella: "prêts à remettre les statuts"