Répression des ONG : amendes et saisie du navire

Cette année en Italie nous avons eu 101.922 2021 débarquements, soit environ le double de XNUMX. Selon le rapport 2022 du Caritas et Fondation des migrants, dans le monde il y a 281 millions de personnes qui abandonnent leurs terres (3,61 de la population mondiale). Le chiffre est en augmentation par rapport à 2019, où il y avait 272 millions de migrants. Les chiffres du Viminale actualisés au 27 décembre certifient que cette année les débarquements ont concerné 101.922 64.326 personnes (principalement d'Egypte, de Tunisie et du Bangladesh), contre 2021 1 en 2022. Selon le rapport Caritas et Migrantes, les étrangers résidant régulièrement au 5.193.669er janvier 58.983.122 ils étaient de 8,8 XNUMX XNUMX, en croissance pour la première fois après le ralentissement dû à la pandémie. Sur un total de XNUMX XNUMX XNUMX personnes résidant en Italie, les étrangers représentent XNUMX %.

Face à l'échec de l'application des règles issues du règlement de Dublin, le gouvernement Meloni a dû se mettre à l'abri car la capacité d'hébergement italienne a depuis longtemps dépassé sa limite.

Le gouvernement a alors approuvé la décret pour limiter l'activité des ONG qui effectuent des sauvetages en mer. Dans le rapport de la provision il est précisé que les dispositions visent à concilier la nécessité d'assurer la sécurité des personnes récupérées en mer, dans le respect du droit international et national applicable, avec celle de protéger l'ordre et la sécurité publics.

Les organisations humanitaires devront être gérées par le centre de coordination et durant la mission elles ne pourront effectuer qu'un seul sauvetage, pour les autres sauvetages elles devront demander une autorisation. Les bateaux des ONG ont besoin d'un certificat pour les exigences d'aptitude technique et nautique pour la sécurité de la navigation. Ne pas le faire pourrait entraîner des amendes pouvant aller jusqu'à 50 XNUMX euros et la saisie du navire.

Une fois l'intervention effectuée, les navires des ONG devront suivre un code de conduite qui contient quatre règles impératives:

  1. Lancer en temps opportun des initiatives visant à acquérir des intentions de demander une protection internationale ;
  2. Demander à l'Autorité SAR compétente, immédiatement après l'événement, d'attribuer le port de déchargement ;
  3. Atteindre sans délai le port de débarquement indiqué pour la réalisation de l'opération de sauvetage ;
  4. Fournir aux autorités italiennes de recherche et de sauvetage en mer ou, en cas d'attribution du port de déchargement, aux autorités de sécurité publique, la reconstitution détaillée des phases de l'opération de sauvetage effectuée.

Par conséquent, les transactions multiples ne seront pas autorisées. En présence de diverses urgences, les opérations postérieures à la première doivent être effectuées dans le respect des obligations de notification et ne doivent pas compromettre l'obligation d'atteindre sans délai le port de débarquement. Dans tous les cas, les personnes embarquées doivent être informées de la possibilité de demander une protection internationale sur le territoire de l'UE.

La violation de ces mesures entraîne une amende pour le patron, l'armateur et le propriétaire du navire de 10 50 à 2 10, pouvant aller jusqu'à la détention administrative du navire pendant deux mois. Le recours doit être présenté dans les soixante jours au préfet qui disposera d'un délai de vingt jours pour répondre. En cas de récidive de l'infraction avec l'utilisation du même navire, le navire sera confisqué avec saisie conservatoire. Des amendes et des sanctions sont également prévues lorsque le capitaine du navire ou l'armateur ne fournit pas les informations demandées par l'autorité nationale compétente pour la recherche et le sauvetage en mer ou ne se conforme pas aux indications de cette même autorité. Dans ce cas, la sanction administrative du paiement d'une somme de XNUMX mille à XNUMX mille euros est appliquée. Dans ce cas, la rétention administrative du navire ayant servi à commettre l'infraction est prévue pendant vingt jours et en cas de récidive de l'infraction, la sanction administrative accessoire de rétention administrative est de deux mois.

Répression des ONG : amendes et saisie du navire